"Avant d'envisager le divorce, appelez-nous" Nouveau slogan du Airbnb japonais.

La société Kasoku (oui, c’est son vrai nom !), concurrente locale d'Airbnb, fait la promotion de ses logements meublés comme des "refuges temporaires" pour tous ceux qui veulent échapper un temps à leurs familles, soit pour travailler plus tranquillement ou soit pour s'aérer l'esprit.

Kasoku a eu cette idée après la révélation de pics de divorces en Chine ou en Russie en sortie de confinement.

Outre un tarif accessible d’une moyenne de 40 € la nuitée, Kasaku propose une option gratuite de 30 minutes de consultation d'un avocat spécialiste dans les procédures de divorce.

Que ce soit pour éviter une grosse dispute ou pour s’aérer de la pression familiale, cette offre semble séduire un nombre important de japonais mais surtout de japonaises exténuées par les tâches ménagères qu’elles assument quasi exclusivement.

Cependant, si l'entreprise a construit son offre sur un ton léger, elle a néanmoins attiré des personnes avec de graves difficultés, dont des femmes victimes de violences conjugales.

Même la chaîne de télévision publique NHK offre désormais tous les matins des conseils pour éviter les conflits de couple durant cette période de confinement.

Alors, après les « appart’hôtel » allons voir fleurir les « sépart’hôtel » ?