Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Divorce & Séparation > PENSION ALIMENTAIRE : ON NE PEUT PAS Y RENONCER
Publié le 29 décembre 2012

PENSION ALIMENTAIRE : ON NE PEUT PAS Y RENONCER

PENSION ALIMENTAIRE

L'époux divorcé qui a la garde des enfants ne peut pas renoncer à percevoir la contribution de l'autre, destinée à l'entretien des enfants.
    
"Les règles gouvernant l'obligation alimentaire étant d'ordre public", elles ne peuvent pas être modifiées par une convention entre les intéressés, a rappelé la Cour de cassation.
    
Il en résulte qu'un parent n'a pas la possibilité de renoncer, ni expressément, ni tacitement, à percevoir la contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants ou au versement des arriérés dus.
    
La Cour a donc annulé une décision qui avait constaté un arrangement entre des parents divorcés, la mère, qui avait la garde des enfants, ne réclamant qu'une partie de la pension en retard.
    
Elle a fondé sa décision sur les principes de l'autorité parentale, posés par le code civil : "Chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant"

Focus sur Droit de la famille

Vous vous apprêtez à divorcer ou vous avez des questions sur votre succession ? Notre cabinet vous fournit un accompagnement complet avec pour principale préoccupation la défense de vos droits.

Autres actualités de la catégorie

Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet abordé ici ? Les actualités suivantes pourraient vous intéresser :

Divorce & Séparation+2
30/09/2024
La Cour de cassation impose désormais aux parents séparés une responsabilité solidaire pour les dommages causés par leurs enfants mineurs, même si l'enfant ne vit qu'avec un seul parent.
Divorce & Séparation+2
08/09/2024
divorce, séparation de biens, impôt sur la plus-value, Cour de cassation, vente immobilière, fiscalité, résidence principale, exonération impôt, prélèvements sociaux.
Divorce & Séparation+3
05/02/2024
Les débats sur la légalité de la vente immobilière pré-divorce sont vifs, mais une approche bien pensée peut contourner le redouté droit de partage. *************