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les fils de parents divorcés seraient 3 fois plus susceptibles de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), selon cette étude de l'Université de Toronto, publiée dans l’édition de septembre de l’International Journal of Stroke. Un résultat surprenant, non identifié sur les femmes et qui serait lié à la régulation d’une hormone du stress, chez les hommes.
Car si, à l’âge adulte, les hommes qui ont vécu le divorce de leurs parents avant l'âge de 18 ans ont un risque multiplié par 3 d’AVC en comparaison des hommes dont les parents n'ont pas divorcé, les femmes, elles, issues de familles divorcées n'ont pas ce risque accru d’AVC.
Une association forte chez les hommes, entre le divorce des parents et l’AVC, que juge extrêmement préoccupante l'auteur principal, le Pr Esme Fuller-Thomson du Département de médecine familiale et communautaire de l’UT: « Alors que nous avons exclu, du champ de notre étude, les personnes qui avaient été exposées à toute forme de violence familiale, nous avons d’abord pensé que cette association pouvait être liée à des comportements de santé plus risqués ou un statut socioéconomique moins élevé chez les hommes issus de parents divorcés. Mais après ajustement avec l’ensemble des facteurs de risque connus de l’AVC, dont l'âge, la race, le revenu et l'éducation, les comportements de santé tels que le tabagisme, la consommation d’alcool, l’activité physique, l'obésité, la santé mentale, l’accès aux soins etc… le divorce des parents reste associé à un risque triple d’AVC chez les hommes ».
Explication avancée, liée à la régulation de l’hormone cortisol, associée au stress. Le taux élevé d'AVC pourrait être lié à un processus connu sous le nom d'enrobage biologique. L'exposition au stress du divorce des parents peut avoir des conséquences biologiques qui modifient la façon dont ces hommes réagissent ensuite au stress plus tard dans la vie.
Des résultats qui pourraient, en fait, impacter le ciblage de la prévention contre l’AVC. Si ces résultats devaient être confirmés par d’autres études, explique l’auteur, les professionnels de santé devraient peut-être inclure la donnée « divorce des parents » dans l’évaluation du patient. Un détail ? Non, alors que différents types d’accidents cérébrovasculaires représentent 10% des décès et que l’AVC à lui-seul étant la première cause de décès dans le monde.
Une précédente étude des mêmes auteurs, présentée en 2010 à la 63e réunion annuelle scientifique de la Gerontological Society of America (GSA) aboutissait à un risque double d’AVC chez les enfants du divorce.
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