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Cette histoire est typique d'un scénario : du sexe, de la cocaïne et des accusations graves dans le cadre d'un divorce très médiatisé aux États-Unis. Le scandale touche cette fois Jefferies, une discrète banque d'affaires américaine.
Une partie de la presse américaine se délecte. Il y a dans cette histoire tous les ingrédients sulfureux pour sacraliser la finance de la débauche.
Dans ce scénario de «Wall Street bashing», une femme, Christina Di Mauro (39 ans), après douze ans de mariage, divorce de son mari, Sage Kelly (42 ans), qui est un des directeurs de la banque d'affaires américaine Jefferies. Un jour (mercredi dernier), elle accuse dans la presse (en l'occurrence le New York Post) son mari et ses copains banquiers de sniffer de la cocaïne, de consommer de l'héroïne, d'ingurgiter des champignons hallucinogènes et d'organiser des soirées sexe à plusieurs.
Comme nous le précise Le Parisien dimanche, les moindres détails de ces frasques sont rapportés au rythme des révélations de Christina Di Mauro. On apprend par exemple que cette dernière a participé à une «coke party» torride à Boston, au Ritz-Carlton, en 2012, avec le patron de son mari et sa femme. Ce soir-là, elle estime avoir été prostituée par son mari à son patron.
Sage Kelly, lui, nie complètement. Il assure que tout ceci est un «conte, tiré directement du Loup de Wall Street», ce film interprété par Leonardo DiCaprio. Sage Kelly, père de deux filles, a pris un «congé prolongé» pour gérer son «affaire privée» et ne pas trop emporter son employeur dans le tourbillon.
Touchée par le scandale, Jefferies a dû enclencher les rouages de sa communication de crise. Les équipes dirigeantes se sont ainsi soumises à des tests de dépistage de drogue cette semaine pour éponger la polémique. Y compris le PDG, Richard Handler, et le président du comité exécutif, Brian Friedman. Dans une note publiée sur leur site Internet, les deux hommes dénoncent avec virulence l'attitude des tabloïds, puis rappellent les «valeurs» et «l'intégrité» de la banque, et «prouvent» finalement que cette histoire n'est que «pure fabrication» en révélant que les tests de drogue se sont «tous» révélés négatifs.
Réaction vive pour une banque qui se veut discrète. La dernière fois qu'elle est sortie du bois, c'était fin 2011, en pleine crise de la zone euro, quand des rumeurs faisaient état d'une surexposition à la dette européenne (notamment aux dettes portugaise, espagnole, grecque, irlandaise et italienne) qui menaçait la solvabilité de Jefferies.
Dans ces deux dernières communications, Jefferies balaie les attaques et rappelle mot pour mot que «la banque d'investissement mondiale est au service de ses clients depuis plus de cinquante ans». Aujourd'hui, Jefferies est une banque solide, qui a profité des faillites de ses rivales Bear Stearns et Lehman Brothers en automne 2008. En 2012, le conglomérat Leucadia l'a rachetée pour 3,6 milliards de dollars.
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