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INFIDELITE ? VOICI LES TRUCS DES CONJOINTS ESPIONS

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DIVORCE INFIDELITE FAUTE

 

Son amant ou sa maîtresse: sous quel nom les enregistrer?

Il y a la technique Guy Carlier. Enregistrer le numéro de «celui ou celle dont on ne prononce pas le nom» sous «Inconnu», «Numéro masqué» ou «Privé». Attention, ces dénominations peuvent changer suivant l’opérateur ou le modèle de téléphone. Si votre partenaire s’y connaît bien, ce manque de précision peut devenir fatal. Autre astuce: mettre un faux prénom et le changer chaque semaine: Paul devient Jacques, puis Robert. Le but: éviter que le même nom revienne trop souvent. Et enfin, toujours avoir en réserve quelques SMS de copains inoffensifs ou de collègues à brandir en cas d’urgence.

Ou encore: «J’enregistre mon propre numéro sous le contact d’un ami et je m’envoie un message qui me demande d’aller boire un verre. Ensuite, sur mon iPhone, je supprime le message envoyé, il ne reste plus que celui que j’ai reçu, le même donc. Et c’est celui que je montre à ma femme pour pouvoir me tirer sans éveiller les soupçons», témoigne Luc*, 43ans, de Villars-sur-Glâne (FR).

Espionner: comment s’y prendre?

Merci la technologie. Logiciels, programmes et software pullulent pour essayer de coincer son partenaire volage. Par exemple Flexispy, commercialisé depuis fin avril 2006, qui permet d’espionner toutes les activités du téléphone (messages, appels, e-mails). Il les transmet à un serveur et la personne soupçonneuse se connecte pour consulter les données volées. Une nouvelle version de ce programme permet aussi d’écouter en direct toutes les conversations téléphoniques.

Les sites infidelitycheck.us et chatcheaters.com offrent un petit aperçu des espions informatiques disponibles. Comme par exemple le keycatcher, une petite prise connectée entre le câble du clavier et l’ordinateur. Munie d’une puce, la chose enregistre absolument toutes les frappes effectuées sur le clavier. Ou encore le programme Spector, qui permet de faire plus d’une centaine de captures d’écran secrètes par heure. Enfin, il existe des logiciels comme Starr, qui enregistre les envois et réceptions d’e-mails et les transmette à une autre adresse préalablement définie.

Espionnage: comment se prémunir?

La règle de base est impitoyable pour les incorrigibles romantiques: absolument tout effacer de ce qui provient et de ce qui part vers «celui ou celle dont on ne prononce pas le nom». Messages, e-mails et le journal des appels. Ne surtout pas oublier d’effacer ceux qui sont envoyés. Dans l’élaboration des codes d’accès et des mots de passe, ne jamais mettre une date de naissance, le prénom des enfants, etc. Et ne jamais remplir les «questions de sécurité» pour retrouver son mot de passe égaré. Ou alors éviter les questions du genre «Quel est votre plat préféré», trop simple à deviner pour la personne qui partage votre vie et qui pourrait ainsi récupérer votre sésame. Autre ruse: «J’ai fait semblant de ne pas m’y connaître du tout. C’est mon mari qui m’a ouvert un compte e-mail et configuré mon téléphone portable. Je n’ai pas changé de code. Il a l’illusion d’avoir accès à tout. Mais en réalité, j’ai une autre adresse e-mail secrète et un deuxième téléphone portable prépayé dont il ne soupçonne pas l’existence», détaille Judith*, 52ans, de Vevey (VD). Enfin, ne jamais discuter avec votre amant ou votre maîtresse sur des blogs en prenant des pseudonymes traçables et reconnaissables de site en site.

Fouille électronique: combien sont-ils à la pratiquer?

Neuf relations extraconjugales sur dix sont découvertes grâce au téléphone mobile en Italie. Et la tendance gagne toute l’Europe. Selon une récente étude française parue ce printemps, plus d’un Français sur cinq avoue avoir déjà consulté en cachette le téléphone portable ou l’ordinateur de son conjoint. Une femme sur quatre déclare l’avoir fait, contre 16% des hommes. De plus, toujours selon cette étude réalisée sur un panel de 1037 personnes âgées de 15ans et plus, près de la moitié des 15-25ans n’hésitent pas à espionner les échanges de leur partenaire. Tandis que les plus de 50ans estiment à 89% qu’il s’agit là de la pire chose à faire.

Et toutes catégories confondues, si on se concentre sur ceux qui avouent avoir franchi le pas de l’espionnage, 15% d’entre eux révèlent procéder à une exploration régulière et 24% disent ne l’avoir fait qu’une seule fois, sans récidive.

Comportements suspects: comment les déceler?

Un signe général qui trompe rarement: le changement soudain de comportement. Votre partenaire était rivé à son portable et il s’en détache subitement, ou l’inverse. Les principaux signes suspects: éteindre systématiquement son portable la nuit ou pendant la douche, retourner l’écran face contre table, s’éloigner pour téléphoner, garder son périphérique sur soi aux toilettes ou pour descendre la poubelle, supprimer les sonneries et préférer le vibreur ou même rien du tout, recevoir fréquemment des appels et prétexter que ce sont «de faux numéros», rester trop souvent inatteignable hors du domicile, ne plus prêter son portable ou encore faire preuve d’une agressivité hors norme dès que vous reprochez une utilisation fébrile du smartphone.